Réaliser ce type d'album pour parler aux jeunes de Jean Monnet, c'est identique à parler comme un vieux sourd gâteux lorsque l'on s'adresse à un enfant. C'est mal connaître et préjuger de celui à qui on parle, en plus de se ridiculiser soi même.
Avec cet album, on sait pertinemment que l'on reviendra bientôt rendre visite à Carlos Barretto lors de son prochain périple ferroviaire.
Que du bonheur nous concocte une recette sans goût à défaut d'être sans intérêt malgré tout.
Mélodies impeccables, chansons qui trottent dans la tête, jolies harmonies vocales : encore un groupe qui s'impose dans nos contrées comme la nouvelle sensation du Plat Pays.
Ces compositions à la fois denses et éthérées d'Oskar Aichinger démontrent une fois de plus le talent de cet autrichien sur ces terres souvent périlleuses.
Le Tomasz Stanko quartet s'offre, sous la direction avisée de Manfred Eicher, producteur du label ECM, une toute autre dimension, en cassant ses propres schémas.
Les compositions de Speake lui permettent de mettre en avant sa sonorité toute en nuance, qui n'est pas sans rappeler les riches heures du cool des 1950's.
Par son interprétation sobre, mélodique et sensuelle, et une qualité de pulsation, il fait de cette nouvelle sortie Minium, un disque à avoir dans sa collection.
Avec cet enregistrement live, on se rend compte au combien sa musique est définitivement liée à l'idée du déracinement, de l'errance, de la perte.
Puisant toujours l'inspiration aux quatre coins du monde où il a souvent séjourné, Stephan Micus réalise à nouveau un album à la douce poésie...