Mon fiston possède deux grandes qualités. La première, c'est de soulager les blasés du graphisme conventionnel et mou par un dessin hors du temps, très agréable à parcourir. La seconde, c'est de distraire par un humour tout aussi ancien mais paradoxalement frais et hors norme.
L'oeil du mur est une jolie introduction. Comme souvent avec les tomes uns, l'avenir nous en dira plus sur le potentiel de cette série, notamment sur ses capacités à innover dans le domaine et à générer des ambiances.
Raimu, « le plus grand acteur du monde » - Orson Welles
En plus de ses talents déjà dévoilés pour croquer les grands types humains et les situations cocasses, l'auteur se montre plus psychologique, son deuxième album révélant plus d'enjeux. Peut-être bien la prochaine référence des genres intimiste et quotidien...
Les trois témoignages sont passionnants et cet album se montre moins frustrant que son prédécesseur Un automne à Hanoï.
Interview de Clément Baloup le 21 août 2006
On a tué Wild Bill impressionne par son scénario intense et une réalisation graphique d'Hermann richissime.
Un western poussiéreux, ambiancé et vicieux comme on les aime. Un classicisme assumé dès le titre qui ne peut bien évidemment pas surprendre mais qui déploie toutes les qualités pour passionner.