Dragon Ball Raging Blast - Test
Jeux Vidéo /
Critique
- écrit par Mandark, le 21/12/2009
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Tags : dragon ball blast raging mode test combats
L'inévitable attaque des Super Sayens se fait cette année sous la forme d'un nouveau tenkaichi. Nos héros ont-ils conservé leur superbe en passant à la HD?
Depuis qu’existe la licence Dragon Ball on ne compte plus le nombre de jeux exploitant les combattants surpuissants nés de l’imagination de Toriyama Akira. Normal à vrai dire, tant les affrontements démesurés offrent à chaque fois l’occasion plus que propice d’en prendre plein les yeux sur terre comme dans les airs à coups de transformations en super Sayen ou de Kaméhas qui emplissent l’écran sous la forme de jeux de tape ou de RPG.
Devines Ki vient blaster?Et quand on parle de Dragon Ball en jeux de baston, on
trouve deux grandes orientations, les budokais et les tenkaichis. Pour rappel,
budokai correspond à un classique jeu de tape sur un plan, façon Tekken ou
Street Fighter, alors que les Tenkaichis sont des Dragon Ball en full 3D
prenant place dans des arènes ouvertes souvent destructibles. Dragon Ball
Raging Blast appartient clairement à cette dernière catégorie et reprend à peu
de choses près les éléments qui ont fait le succès de ses prédécesseurs sur PS2.
A peu de choses près car le gameplay reste identique à celui des épisodes
précédents. On a ainsi un système de jeu où les combattants pourront se tourner
autour à grande vitesse et majoritairement se foutre sur la gueule avec des
attaques spectaculaires à base de Ki. Car ici c’est résolument le grand
spectacle qui prime. Ainsi les attaques au corps à corps représentent une
portion bien plus congrue que pour un budokai. Mais ce n’est pas pour autant
que le système de combat est moins riche, au contraire, mais cette
richesse est d’avantage centrée sur le timing. En effet le cœur du jeu étant
une représentation plus fidèle des rixes dantesques du manga et de l’animé, il
faudra apprendre à maîtriser les nombreuses subtilités que représentent les
contres, les esquives, les innombrables coups spéciaux, la recharge de Ki entre
deux assauts et, dans le cas d’une partie en « tag battle », l’appel
à l’aide d’un partenaire ainsi que la possibilité de faire capoter cette même
demande de renfort quand elle est invoquée par l’adversaire.
You missed, sucka!!!Dans tous les cas il faudra réfléchir et réagir très, mais
alors là très rapidement pour retourner une situation à son avantage. Autant
dire que pour le joueur qui s’essaye pour la première fois à un tenkaichi le
détour par les dojos d’entrainement du jeu se révèle absolument indispensable,
et que le temps d’en avoir fait le tour il lui faudra prévoir de bloquer
quelques heures sur son agenda, tant les subtilités à appréhender sont
nombreuses. Et après ça il ne faut pas pour autant espérer dominer lors des
premiers combats car la masse de stratégies précédemment digérée ne s’intègre
finalement bien qu’après de longues et âpres luttes face à une intelligence
artificielle qui ne laisse vraiment pas le temps de souffler. Mais quand ça
commence à rentrer et que naturellement on arrive enfin à retourner la
situation en sa faveur le jeu prend alors une autre dimension et devient
captivant à souhait, rendant alors totalement justice à la démesure des fights
surréalistes de la saga Dragon Ball…
Mais ça, les précédents tenkaichis le faisaient tout aussi bien. En effet il est à déplorer que cet opus n’innove que très peu par rapport à ses grands frères. Les décors sont certes vastes et colorés, mais pas plus qu’auparavant ce qui est regrettable pour de la next gen. Il est aussi dommage qu’ils se révèlent une fois de plus limités par des murs invisibles faisant toujours tâche quand l’horizon au loin appelle à y projeter l’adversaire avec une bonne grosse mandale. Il y a aussi toujours ce problème de caméra qui perd l’ennemi de vue très souvent, ce qui bien sûr plombe la bonne lisibilité des combats. Rageant quand on se fait surprendre alors qu’on n’avait aucun moyen d’anticiper la menace !
Force orangeLe contenu du soft reste néanmoins très riche pour les
amateurs, avec une tonne de bonus cachés et de persos à débloquer (pour à
l’arrivée obtenir une quarantaine de combattants plus leurs transformations, ce
qui n’est pas mal du tout. A noter qu’ils sont tous issus de la série
« Z », dommage donc pour ceux qui préfèrent GT), et un mode sympa,
l’option « what if » permettant de se livrer à des combats
fantaisistes par rapport au déroulement de la série, du style Vegeta Vs Gogeta,
vient s’ajouter aux modes « tournois », « versus » et bien
sûr « online », ajout de grand intérêt pour ce volet.
Au final ce Dragon Ball Raging Blast reste un jeu qui comblera les fans et rassure sur le sérieux dont fait toujours preuve le studio Spike quant à la maîtrise de son sujet, même si on ne pourra s’empêcher de déplorer que les développeurs n’aient pas essayé de mieux tirer parti de la puissance de la HD…et n’aient toujours pas solutionné ce foutu problème de caméraméra !