Des ténèbres émergent les lamentations d’un monde en ruines, les sons d’une vie industrielle effacée, engloutie, qui se tordent, se déforment au gré des manipulations sonores…
Laurent Astier, seul maître à bord, continue sur sa lancée cette belle réussite appelée Cellule Poison. Les fans de polar ancrés dans l'actualité apprécieront, malgré quelques facilités.
Film maîtrisé et intense dont la chaleur corporelle dégage les envies les plus froides et les désirs les plus morbides, définissant un univers possible pour toute âme qui aurait pu sombrer. Un travail d'orfèvre à regarder et à écouter, une pause dans un contretemps incertain entre deux battements de coeur.
Bertrand Blier signe ici son plus beau film. Il le fait avec tact et dans une composition si réussie qu'elle laisse les larmes de joie couler sur des larmes de bonheur. Une intensité émotionnelle aussi rare que l'acteur principal de ce drame, ici dans son plus beau rôle.
Passant d’une folk foisonnante à une pop savante et savoureuse, le jeune américain malgré ses tenues extravagantes tourne les têtes dans une orgie musicale...
Les tribulations d'un ermite envers et contre tous sur une île aux mains d'une famille machiavélique. Osamu Tezuka a encore frappé !
Pour cette première collaboration, Beno et Perrotin laissent espérer une excellente série. Sauront-ils ne pas décevoir ?
Un chef d'oeuvre incontestable, aussi drôle qu'intelligent, aussi bien écrit que dessiné. Il mérite une des premières places dans votre bibliothèque. Rien de moins.
A la fois plus homogène musicalement, et plus inégal qualitativement que son prédécesseur, Deux, trois trucs contient tout de même son lot de petites pépites qu'on ne se lassera pas de si tôt d'écouter en boucle.
Douglas Coupland est grand, et il le prouve une fois de plus avec ce roman, totalement barré et bourré d'un absurde délicieux. On en redemande.
Un style pas folichon, une intrigue un peu simplette, des personnages classiques et un développement laborieux. A ne mettre dans sa bibliothèque que si la tranche du volume vous plait.
CHRONIQUE EXPRESS. Du rétro, du nouveau, du Vincent vincent and the Villains. C'est simple, non ?
Un néant d'autant plus vertigineux qu'il s'étend sur 200 pages, doublé d'un manfra qui ne s'assume pas. Le triomphe déprimant de l'hyperréalisme sans narration.
Stan Lee lâche le scénario au moment où Iron Man fait ses débuts dans son magazine attitré. En perdant leur instigateur, les intrigues gagnent pourtant en épaisseur.
Après le manga et le film chocs, voici qu'Ichi The Killer : Episode 0, anime rageur et dérangeant, sort en DVD chez Kubik. On en avait rêvé, Kubik l'a fait...
Un robin des bois prend aux riches.