On oublie les écarts ragga, les vocaux féminins pas toujours bienvenus, pour retrouver le plaisir brut de cette voix qui racle comme celle d’un cancéreux...
La famille moderne et pluricellulaire vue par Jannin et Catheline donne une quatrième occasion de rire de choses plutôt désolantes.
Mauvais coups et réflexion sont au menu de cette belle réussite du créateur du jeu de cartes Magic The Gathering.
Si ce songwriting paraît relativement conventionnel, la sérénité qui se dégage d'American Mystic est saisissante et le rend des plus attachants...
Et si Shéhérazade était un mec ????
Quatre pièces pour presque soixante-dix minutes d’errances, de guitares sous effets, de nappes synthétiques et de batteries fonctionnant au ralenti, lourdes et massives...
Le premier tome de Climax n'était pas bien folichon. Dans le deuxième, l'impression se confirme : le froid, ça engourdit. Arrivés au tome 4, on sera devenu de gros blocs de glace.
Jaoui, Bacri, Debbouze. Vous n'y croyez pas ? Il fut un temps, nous non plus, mais l'évidence est là : tout le monde est à sa place, en tant que comédiens. Mais peut-être pas leurs personnages...
Mirrors est un film plutôt efficace mais qui ne renouvelle malheureusement pas le genre horrifique. A voir pour se faire peur.
Un désert sur lequel souffle un vent chaud, calme et métallique ; nappe planant comme un ciel trop bas, nuage stagnant ; une menace étrangement perceptible...
Le manga qui a fait date en France méritait bien que l'on reparle de lui. Avis à ceux qui le découvrent de s'y jeter à corps perdu...
Le polar à l'islandais, vous connaissez ? Non ? Ca ressemble à un peu à un polar français. Ou allemand. Enfin, c'est pas mal, quoi, sans prétention mais pas mal.
Tel un peintre abstrait celui-ci influe des touches de couleurs nuancées, estompant d’autres images évocatrices. « Les mélodies, d’abord dissimulées, se révèlent progressivement »
Une nouvelle série de Spirou Hebdo centrée sur un gamin ? On pouvait craindre un ersatz supplémentaire de Cédric, mais il n'en est rien : Barral et TaDuc créent la surprise en proposant autant d'intelligence que d'humanité.
Sans atteindre l’ampleur d’un Mogwai ou de Godspeed You! Black Emperor, The Winchester Club, fait poindre une lueur, au travers de la grisaille britannique…